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Dodge Durango Citadel 2014, la brute civilisé

Le Dodge Durango est l’un des oubliés de l’industrie automobile. Difficile d’évoluer dans l’ombre du Jeep Grand Cherokee. Il est toutefois incompressible pourquoi, il ne s’impose pas un peu plus, car dans une certaine mesure, il est même meilleur que son cousin aventurier.

Dodge Durango Citadel 2014

Dodge Durango Citadel 2014

Le Dodge Durango est l’un des oubliés de l’industrie automobile. Difficile d’évoluer dans l’ombre du Jeep Grand Cherokee. Il est toutefois incompressible pourquoi, il ne s’impose pas un peu plus, car dans une certaine mesure, il est même meilleur que son cousin aventurier. Le style est évidemment l’une des plus fortes cartes de visite du …

Evaluation Sommaire

Performances - 85%
Agrément de conduite - 75%
Confort - 90%
Sécurité - 90%
Espace intérieure - 95%
Prestige - 50%

81%

Votre évaluation: 1.87 ( 5 votes)
81

Le style est évidemment l’une des plus fortes cartes de visite du Durango. Il est encore plus intéressant depuis la légère refonte de cette année. Il est très distinctif avec ses optiques en DEL et l’ajout en quantité de chrome un peu partout. Il faut dire que la version Citadel qui trône bien haut au sommet de la gamme a fière allure avec ses jantes de 20 pouces à bras multiples. Là où il impressionne le plus, c’est quant au design arrière avec son énorme piste en DEL qui court d’un côté à l’autre. C’est superbe. Il est certain que c’est une question de goût, mais selon moi le Durango est plus affirmé que le Grand Cherokee. Le désavantage de la grande quantité de Jeep fait que l’on perd un peu l’originalité du produit. Avec le Durango pour les mêmes capacités, on gagne en différence et dans cette catégorie, c’est un aspect que l’on ne peut pas négliger.

Lors qu’il est sujet de la cabine,l’apparence du tableau de bord est plus conventionnelle que le Jeep, mais la qualité n’est pas moindre. On adopte une configuration traditionnelle avec une large planche flanquée d’une console au centre qui regroupe toutes les fonctionnalités. Ce Citadel est très luxueux, à un point tel, qu’une semaine d’essai nous force à choisir quels accessoires l’on va mettre à l’épreuve. La finition s’est grandement améliorée pour 2014. Précédemment, c’était bien, mais sous la moyenne, maintenant, on la rejoint et la dépasse dans plusieurs cas. J’ai apprécié l’utilisation de matériaux souples qui rehausse l’esprit général de l’habitacle.

En matière d’équipement, c’est généreux. On retrouve le programme UConnect qui est intuitif et un écran de navigation de 8.4 pouces. Ce dernier regroupe d’ailleurs la grosse majorité des contrôles et des configurations. Dodge a toutefois eu l’intelligence de laisser des molettes pour la climatisation et la radio. L’ergonomie générale est presque parfaite puisque l’on peut aménager toutes les composantes du Durango. Les touches nous tombent sous la main et les emplacements sont logiques. J’accorde une note d’excellente à l’ordinateur de bord avec lequel on peut jouer pour aller chercher toutes les données que l’on veut.

Lorsqu’il est question de l’espace, c’est le paradis. Le Citadel vient avec une configuration à six places grâce aux fauteuils capitaines de la rangée médiane, mais il est aussi livrable avec sept sièges. Tout comme pour les deux générations précédentes on récupère l’aménagement en estrade pour les deux dernières lignes. Plus l’on est loin du conducteur, plus on est haut. C’est bien fait. Même assis dans le coffre, on n’a pas l’impression d’être à l’extérieur du club! Dodge parvient à faire ce tour de force en rehaussant le pavillon à partir du pilier B. On cache la protubérance dans les longerons de toit. On n’y voit que du feu et c’est très pratique. De ce fait, et en raison de la structure des sièges, on peut aussi accéder très facilement au deux places du fond. D’ailleurs, voyager à l’arrière est peut-être le meilleur endroit. En plus de l’espace très généreux, on jouit de la présence de deux moniteurs dans les appuie-têtes pour le visionnement de vidéo.

Lorsqu’il est question du coffre, avec tous les dossiers en position, c’est 490 litres qui sont disponibles. À mesure que l’on abat les places, on peut se rendre jusqu’à 2 390 litres.

Sous le capot, Dodge offre un choix de deux motorisations. Le premier est le V6 de 3.6 litres. Avec ses 290 chevaux, je pense qu’il fait le travail, mais quant à prendre un Durango, aussi bien le faire pour la peine et aller avec le V8 HEMI de 5.7 litres. Dans ce cas, et celui de mon Citadel, on parle de 360 ch de trait en pleine forme. La puissance est superbe et le couple de 390 lb-pi se distribue à la moindre sollicitation. La sonorité à elle seule à de quoi enivrer. Pour 2014, on arrive avec la nouvelle transmission à huit rapports. Disons que ça fait du bien pour ce qui touche à la consommation. Avec ses changements d’embranchements souples et à peine perceptibles, on en vient qu’à oublier qu’elle est là. Est-ce que Chrysler a enfin réglé ses problèmes de boites de vitesse? Je l’espère et celle-ci m’a impressionnée. C’est une moyenne de 12.9 litres au compte que m’a donné ce superbe V8, considérant la force et la taille du Durango, c’est plus que raisonnable. En matière de capacité de remorquage, on parle de 7 200 livres, donc pas mal n’importe qui vous passe par la tête!

Le Durango se comporte comme un vrai camion. Dans le genre, on doit aimer, mais c’est l’un des derniers qui est construits comme tel. Il n’est pas le plus agile en virage, mais en accélération, il peut facilement impressionner. La direction pourrait gagner en précision, mais là encore c’est en lien avec la vocation du produit. Les freins sont tout aussi agréables. Il faut toujours avoir en tête que ce n’est pas d’un poids plume. Considérant qu’il s’agit d’un utilitaire sport pleine grandeur, j’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à le conduire surtout dans les chemins du chalet dans les Laurentides.

Conclusion

Le Durango est un produit sous-estimé. Il est certain qu’il est plus prestigieux de rouler en Jeep. Toutefois, lorsqu’il est question du prix, le Dodge remporte la mise haut la main. En effet à équipement et moteur équivalent, il se détaille 10 000 de moins. Ça fait beaucoup de pétrole à bruler en s’amusant. En ce qui me concerne, entre le Jeep et le Dodge, je prends le Durango sans même hésiter.

Images Dodge Durango Citadel 2014

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