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Essai, Mini Cooper JCW 2015, Comment faire la fête

(New Haven, CT) Mini, depuis ses débuts a la solide réputation d’être l’incarnation même de l’agrément de conduite. Ce fait prend un tournant d’autant plus dramatique lorsque l’on arrive au sommet de la gamme avec les versions John Cooper Works qui repoussent les limites du plaisir que l’on peut avoir à bord d’une voiture. La JCW est possiblement le bolide le plus près de la sensation d’un « go-kart » que l’on puisse obtenir dans une automobile de production de masse. C’est dans le cadre universitaire de Yale au Connecticut que j’ai été m’amuser comme un petit fou au volant de la Mini Cooper John Cooper Works 2015.

Mini Cooper John Cooper Works 2015

Mini Cooper John Cooper Works 2015

(New Haven, CT) Mini, depuis ses débuts a la solide réputation d’être l’incarnation même de l’agrément de conduite. Ce fait prend un tournant d’autant plus dramatique lorsque l’on arrive au sommet de la gamme avec les versions John Cooper Works qui repoussent les limites du plaisir que l’on peut avoir à bord d’une voiture. La …

Evaluation Sommaire

Performances - 90%
Agrément de conduite - 100%
Confort - 80%
Sécurité - 80%
Espace - 70%
Prestige - 70%

82%

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82
Un « kit » pour veiller tard

Chez Mini, pour se faire une idée des possibilités, on annonce pas moins de 10 millions de configurations différentes. On doit ce fait à un catalogue de personnalisation qui ne semble avoir de fin qu’avec votre imagination. Dans le cas de la JCW, on suit cette tendance, mais dès le départ, elle arrive avec une apparence relevée qui démontre clairement ses intentions sportives.

Tout d’abord, on doit jeter un coup au nez qui reçoit son lot de transformations. On remarque d’emblée la ligne rouge « à la GTI » qui nous dit sans équivoque que c’est une JCW. Par la suite, le bouclier se voit offrir des prises d’air dont une seul, la droite, est fonctionnelle pour le refroidissement de l’aire motrice. On arrive avec un bec à la partie inférieure qui s’étire vers l’avant et qui est également composé d’orifices. Comme toujours, sur le capot, on met une écope, mais elle aussi sert strictement de décoration.

Aux parois, on suit la ligne avec un ensemble de jupes latérales et des ourlets sur les arches pour une pénétration dans l’air plus efficace. C’est discret, mais apparemment ça marche! Au niveau des roues, on obtient le choix de 17 ou 18 pouces et pas moins de trois types de finitions. Pour ce qui est de l’arrière, au sommet du hayon, il y a un aileron généreux qui permet d’augmenter la pression sur le train de 30 % selon les calculs des ingénieurs. On complète le tout avec une partie centrale au parechoc où l’on découvre une paire de sorties d’échappement en plein milieu avec des embouts chromés.

Le party continu

Déjà avec le style extérieur on sait que ça va être « l’fun », lorsque l’on ouvre la portière, on dirait bien qu’il y a un début de « party »! Mini produit des habitacles qui n’ont rien d’ordinaire. Ici, on joue avec les formes qui sont entièrement rondes et qui lui donnent un aspect un peu joufflu.

Depuis le grand retour de la Cooper de l’ère moderne, on retrouve en premier lieu un énorme cadran central. Ayant appris de nos erreurs, l’indicateur de vitesse n’y est plus, mais laisse sa place à un compte-tour lumineux qui s’allume en DEL. C’est plus une question d’esthétique que pratique, mais c’est original. Toujours dans le cercle, en plein milieu c’est l’écran de navigation et les contrôles pour différents accessoires.

Un point notable est l’arrivée d’une mini-nacelle d’instrumentation qui prend les airs de celle d’une moto. On y retient que l’essentiel et pas trop de décoration. En option, il est aussi possible d’obtenir un affichage tête-haut (HUD) pour y lire notre vitesse et différents paramètres comme les directions du GPS.

En fait d’ergonomie, c’est à la mode Mini, il faut donc rouler pendant des heures pour s’y retrouver. Un propriétaire actuel n’y verra que du feu, mais un néophyte se grattera la tête à quelques reprises. Avec le temps, on finit par apprécier la molette entre les passagers avant pour la gestion de l’essentiel des commandes.

La qualité générale est en forte hausse. On découvre des matériaux de première facture et aux multiples possibilités. Un aspect fort plaisant est le recouvrement de faux suède qui permet une plus grande adhérence aux sièges. Ces derniers sont d’ailleurs très cintrés et faits d’une seule pièce pour le dossier et l’appui-tête.

Le volume intérieur progresse passablement. On obtient presque quatre vraies places où le confort est notable à l’avant et discutable à l’arrière. Pour ce qui est du coffre, on suit la tendance du grossissement avec une aire qui passe de 160 litres à 211 litres, c’est donc toute une majoration.

Le « DJ » arrive

Un party n’est toujours qu’un rassemblement qui prend généralement une tout autre tournure au moment précis où le DJ part la musique. Avec la JCW, on a beau avoir la plus « cool » des carrosseries et l’habitacle le plus « flyé » ce qui lui donne vraiment sa personnalité ce sont ses composantes mécaniques.

D’entrée de jeu, je dois fondamentalement souligner que la JCW 2015 est la plus puissante Mini de production de l’histoire. Avec une telle affirmation, il devient peu probable de manquer la fête!

On arrive avec un petit et tout à fait charmant L4 « Twin Turbo » de 2.0 litres de 228 chevaux et un couple de 236 lb-pi. Il est possible d’avoir une boite automatique à six rapports, mais pour le plaisir de la chose, aussi bien faire comme 75% des acheteurs et prendre la manuelle également à six embranchements. Ayant fait l’essai des deux, mon choix irait indéniablement vers la MT6 avec ses liens très courts, mais l’AT6 s’en tire très bien avec des passages assez vifs.

Un des points de délice de la JCW est sa sonorité. On propose une ouverture des papillons de l’échappement plus généreux lors de l’activation du mode Sport. Chaque rétrogradation ou accélération se transforme en musique pour les oreilles. À ce chapitre, Sport permet de raffermir les toutes les composantes mécaniques pour plus de dynamisme. D’une mode à l’autre, les différences sont réelles. On retrouve aussi « Normal » qui aseptise un peu tout et « Green » qui comme son nom l’indique cherche à diminuer la consommation. Je me demande encore ce que cette configuration fait sur la JCW!

Dans le « jacuzzi »

Comme on le sait tous, les « partys » bien arrosés finissent souvent dans un « jacuzzi ». Dans le cas de la JCW, je pense que l’on peut personnifier le spa par un circuit! C’est exactement ce qui était prévu au programme, une session de tours de piste. Ai-je besoin d’insister sur le fait que j’ai eu plus de plaisir qu’il devrait être légal d’en avoir?

Cette Mini de performance vient avec une agilité déconcertante. Chaque virage courbe se prend avec aplomb et vitesse, il va sans dire. Sa solidité et sa jovialité font qu’elle s’amuse en se faufilant partout. La direction est très précise et pointe de manière chirurgicale. Le moindre degré de variation la réoriente. Sur une piste, en tentant de suite le pilote Simon Dion-Viens, je me suis aligné sur ses approches pour essayer de le suivre. Non pas que je n’ai pas un minimum de talent, mais c’est en le regardant filer que j’ai découvert que la JCW a des limites beaucoup plus loin que les miennes!

L’expérience s’est aussi faite sur la voie publique et là encore, elle prouve être un exemple de comportement routier. Il est certain que les suspensions sont sèches, mais c’est ce que l’on veut quand on s’achète une JCW. Le dynamisme est réel, l’assiette ne bouge pas en virage et la vitalité du moteur enivre. Pour calmer nos ardeurs, Mini a demandé à Brembo de confectionner les freins et force est d’admettre que le mandat est réussi. Au moindre effleurement du pédalier, elle s’immobilise presque sur place!

Conclusion

Mini et le gars de « party », John Cooper, nous prouve encore une fois qu’ils ont la recette pour faire lever la fête. On réitère la réputation de plaisir de Mini vers de nouveaux sommets. Son équilibre est toujours aussi intéressant avec une pointe fortement orientée vers la performance. À cela, on ajoute que le prix de base de 33 240 $ est inférieur à celui de 2014. Comme c’est généralement le cas, il faut toutefois être vigilant sur les options et la personnalisation, car les 50 000 $ arrivent très vite. Si ce n’est pas un problème, alors il y a de fortes chances que cette JCW devienne votre jouet préféré.

Fiche technique :

Modèle : Mini Copper John Cooper Works 2015

Prix du modèle à l’essai : 45 985 $

À partir de : 33 240 $ (2016)

Motorisation : L4 2.0 litres Biturbo de 228 chevaux de 5 200 à 6 000 tr/min, 236 lb-pi de 1 250 à 4 800 tr/min

Transmission : Manuelle à six rapports/Automatique à six rapports

Capacité de chargement : 211/1 076 litres

Consommation (Route/Ville/Observée) : N/D

Images Mini Cooper John Cooper Works 2015

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