Pour 2022, Lexus va nous proposer la deuxième génération de son VUS NX, un produit qui a vu le jour pour l’année 2015. On se souviendra que le style du produit avait fait jaser à ses débuts, mais il a de toute évidence plu, car il a bien fait au chapitre des ventes, tant chez nous qu’aux États-Unis.
Le modèle, qui sera construit à l’usine Toyota de Cambridge, en Ontario, va se pointer au mois de février en concession. C’est encore loin, mais puisque Toyota mise beaucoup sur ce dernier, elle nous a invités à aller le découvrir d’un peu plus près. Ça s’est fait à Kingston, en Ontario, la semaine dernière.
Voici donc, en substance, ce qui nous attend avec cette deuxième génération du NX, mais aussi ce qui attend le véhicule qui hérite d’une nouvelle vocation au sein du groupe Lexus. Du moins, tout pointe en ce sens, à commencer par l’offre.
Quatre NX
On retrouve souvent différents modèles au sein d’une gamme donnée, mais rarement cette dernière compte quatre motorisations. C’est pourtant le cas ici. Les détails suivent à l’instant, mais ce qui importe le plus va suivre immédiatement.
a) 250
La version 250 du NX 2022 va s’animer grâce à un 4-cylindres atmosphérique de 2,5 litres générant 203 chevaux et 184 livres-pieds de couple. Une boîte automatique à huit rapports sera de service avec cette mécanique.
b) 350
Avec la variante 350, c’est un 4-cylindres turbo de 2,4 litres qui va loger dans le compartiment moteur. Avec une cavalerie de 275 chevaux et 317 livres-pieds de couple, également géré par une boîte automatique à huit rapports, ça promet d’être intéressant aussi. Le groupe F Sport, qui en remet en matière de style et de comportement routier (suspension adaptative) sera livrable avec cette livrée.
c) 350h
Vient ensuite la version hybride du modèle qui change d’appellation (300h en 2021) pour refléter un gain en puissance. Concrètement, le 4-cylindres de 2,5 litres qui la sert va proposer, grâce à deux moteurs électriques, une cavalerie de 239 chevaux, ce qui représente un gain de 20 % par rapport aux 194 forces du modèle actuel.
Selon Lexus Canada, voici LA version qui va se vendre le plus. Avec une consommation moyenne annoncée de 6,5 litres aux 100 km (un de moins qu’en ce moment), on peut comprendre pourquoi.
d) 450h+
Enfin, l’ajout de taille à la famille, c’est une déclinaison hybride enfichable. Pourvue de la quincaillerie du Toyota RAV4 Prime (un moteur de 2,5 litres également), elle va proposer une autonomie oscillant autour de 58 kilomètres. C’est pour l’instant le chiffre avancé, mais on nous racontait que tout n’était pas encore officialisé, ou du moins que ça pourrait changer, d’ici les premiers pas du modèle.
On ne va souhaiter qu’une chose ; une liste d’attente raisonnable, non pas celle que l’on doit subir pour mériter un RAV Prime. À côté de ça, une quarantaine Covid-19, c’est de la petite bière.
Oh, l’ensemble F Sport sera aussi livrable avec cette version.
Nouvelle vocation ?
Avec quatre variantes au menu et une offre plus que complète, voilà qui nous en dit long sur la place que la compagnie réserve à son modèle au sein de la famille. Il est clair qu’on a de grandes ambitions pour lui. Jusqu’ici, c’est le RX qui est le modèle le plus populaire au pays. Cependant, le NX lui souffle dans le dos et on croit qu’il va s’imposer sur plusieurs marchés, y compris le nôtre.
Préparez-vous à le voir partout.
Autres détails notables
a) Au recyclage, le pavé tactile !
Depuis près de 10 ans, l’accès au système multimédia des produits Lexus se fait via un pavé tactile qui nous permet de déplacer un curseur à l’écran pour sélectionner les fonctions souhaitées.
C’est tout sauf convivial. C’est tout pour nous faire perdre les pédales.
Heureusement, la compagnie semble avoir bien compris le message, car c’est avec un sourire en coin qu’on nous a annoncé que le pavé tactile avait pris le bord. On aura donc droit à une nouvelle interface multimédia, quelque chose de plus normal, promet-on.
Selon la version, des unités de 9,8 et 14,0 pouces pourront être trouvées à la console centrale. On a conservé des contrôles traditionnels pour la climatisation et la chaîne audio. On pourra se brancher sans fil au système pour utiliser ses applications Apple CarPlay ou Android Auto et la recharge du cellulaire pourra aussi se faire sans cordon.
b) Sécurité
On évitera de vous énumérer tout ce que le NX 2022 va proposer en matière de sécurité, mais mentionnons que le modèle va offrir de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, le système LSS+ 3.0 va, par exemple, servir des feux de croisement automatiques qui vont bien sûr ajuster leur force en fonction de la circulation qui arrive en sens inverse, mais sans toutefois réduire leur intensité sur certains angles de la route qui se trouve devant vous. Autrement dit, un éclairage encore plus intelligent afin de mieux voir, en tout temps, même lorsqu’on rencontre des véhicules par temps très sombre.
Autre truc intéressant, le NX 2022 va proposer un système d’entrée et de sortie unique. En fait, les portières vont s’ouvrir à la simple pression d’un bouton, tant de l’intérieur que de l’extérieur. Pour l’avoir essayé, ça se fait sans effort. Le dispositif va travailler de concert avec le système Safe Exit Assist. Ce dernier avertit le conducteur et les passagers si un véhicule ou un cycliste s’approche, le tout pour éviter une collision.
c) La conduite, la qualité, etc.
Nous n’avons pas encore pris le volant du NX 2022, mais ce qu’on nous annonce sur papier est intéressant. Lexus mentionne avoir mis beaucoup d’effort sur l’expérience, centrée sur le conducteur. À voir.
Chose certaine, l’acheteur pourra trouver un modèle qui répond à ses aspirations, que ces dernières soient motivées par la performance ou par l’économie d’essence.
Quant à la qualité, notre premier contact avec le modèle s’est avéré concluant. On sent vraiment que la compagnie veut faire de ce dernier un incontournable, tant à travers la gamme qu’au sein de sa catégorie.
La concurrence est forte ; ce ne sera pas du gâteau. Au moins, le crémage est alléchant.
Pour le reste, c’est lorsque nous allons prendre le volant de ce modèle que nous allons en mesurer la vraie valeur. On s’en reparle, donc.