BMW Série 7 2016, sagesse et haute technologie

BMW nous a tenu en haleine des mois durant avant de finalement procéder au lancement de la sixième génération de sa grande limousine de prestige, la BMW Série 7 2016. L’attente en aura valu la pleine puisque l’on arrive maintenant avec la BMW la plus avancée sur le technologique, la révolution s’amorce.

Étant le porte-étendard de prestige et de luxe, la Série se doit d’être à l’avant-plan et repousser les limites que l’on connaît du monde automobile. Les amateurs ne seront pas déçus puisque l’on arrive avec une collection de concepts inédits et exclusifs à la Série 7 2016.

Concernant le design, il y a peut-être une certaine déception quant à la réserve qu’a faite par l’équipe de Karim Habib. La berline est sublime, mais manque d’audace. Elle ressemble exactement à ce que l’on espérait, une surprise aurait été agréable à l’œil. On suggère une robe évolutive qui ne froissera personne.

BMW multiplie les détails comme les blocs optiques à puissance variable aux DEL et au laser pouvant éclairer jusqu’à 600 mètres ou encore, les judicieuses appliques de chrome qui meublent la carrosserie. Fidèle aux lignes directrices du segment, la Série 7 est livrable en empattement régulier ou allongé.

Dans la cabine, on découvre un tableau de bord qui brille par son élégance. D’apparence sobre, c’est au niveau des technologies que l’on sera le plus impressionné. On voit que les ingénieurs de BMW se sont tout simplement éclatés. On suit la mode en adoptant une instrumentation entièrement numérique configurable qui s’adapte selon le mode de conduite ou notre humeur. Là où BMW saisit notre imaginaire, c’est avec la première incarnation du contrôle des commandes par geste. L’utilisateur n’a qu’à faire un mouvement pour que la Série 7 l’exécute. BMW insiste sur le fait que le chauffeur peut le désactiver et rester avec le iDrive et sa molette.

Au niveau des gadgets, on découvre un programme de pas moins de 60 pages. Il est donc difficile de résumer le tout autrement que par les principaux accessoires notoires. Dans l’interminable lot, on déniche une première de clef de démarrage intelligente qui fournit une collection d’information via son petit écran. C’est aussi par lui que l’on contrôle et l’assistance indépendante au stationnement. La Série 7 2016 peut se stationner toute seule, avec personne à bord. On propose un système Bower & Wilkins Diamond Sourrund Sound, un éclairage ambiant à la planche de bord et au sol tel un tapis de lumière (Welcome Light Carpet), un toit panoramique ajustable en six teintes et entre autres l’Ambiant Air qui parfume l’atmosphère.

BMW adopte la science acquise dans le développement des i3 et i8. On intègre donc pour la première sur une voiture à « grande » production la fibre de carbone dans la constitution de la structure baptisée « Carbone Core ». On réduit ainsi le poids de 130 kilogrammes face à l’ancienne génération.

En fait de mécanique, BMW est généreux avec un L4, deux V6 et un V8. On propose dans le monde pas moins de 4 motorisations pour le lancement. D’entrée de jeu, c’est un V8 de 4.4 litres de 450ch/479 lb-pi pour la 750i/750Li. Viennent ensuite les deux V6, un diesel et un à l’essence. Le premier sur la 730d et 730Ld est un 3.0 litres de 265ch/457 lb-pi. Pour l’autre, on maintient le 3.0 litres à 326 ch/332 lb-pi dans la 740i/740Li. Finalement, on arrive avec une version hybride la 740^e et son L4 de 2.0 litres d’une puissance de 326 ch/479lb-pi de couple cumulé. On parle d’une autonomie 100% électrique de 40 kilomètres. Toutes les variantes sont associées à une boite automatique à huit rapports.

BMW a annoncé la mise en marché pour le mois d’octobre en Europe, les dates canadiennes restent à déterminer tout comme les grilles de tarifs.

Images BMW Série 7 2016