Home / Essais Routiers / CabrioCanada150 avec Mercedes-Benz: les longues Prairies

CabrioCanada150 avec Mercedes-Benz: les longues Prairies

Au volant de la Mercedes-Benz Classe C cabriolet, toutes les routes sont confortables. La version C300 qui nous a servi de compagne au départ de Winnipeg (où nous avions atterri en provenance de Toronto pour la suite de notre périple CabrioCanada 150 à travers le pays) était idéale: spacieuse, confortable, elle a permis de rouler dans une ville remplie de verdure en tout confort.
Il faut dire que la Classe C qui a été refaite récemment, a tout ce qu’il faut pour plaire. La première portion de la randonnée s’est effectué au volant de la C300 coupé (et cabriolet comme il se doit). Avec ses 241 chevaux, elle a aisément pu affronter la longue zone urbaine de Winnipeg, et les quelques kilomètres qui nous séparaient de notre premier point de rencontre pour le lunch.
J’avoue connaître assez mal la ville de Winnipeg, mais le détour par le Musée national des droits de l’homme, un bâtiment à l’architecture spectaculaire, et par la portion plus francophone de St-Boniface, qui abrite aussi un musée et une statue à l’effigie de Louis Riel valait le coup d’oeil, bien que notre horaire serré ne nous ait pas permis de compléter les visites.
Nous avons quand même fait un crochet par Portage La Prairie pour une petite pause, mais aussi pour aller voir la plus grosse canette de Coca Cola au monde. N’y accourez pas, elle ne vaut pas le détour!

Le vent et la Saskatchewan

Après une brève pause, c’est au volant de la Mercedes-Benz Classe C 43 AMG que la route s’est poursuivie. Bien sûr, la puissance est nettement plus imposante, et pour une raison que j’ignore, on ressent davantage la différence entre les modèles que dans le cas de la SLC par exemple.
Un bon mot aussi pour les sonorités de moteur, tout simplement délicieuses, et qui se font particulièrement sentir en accélération vive. Petit détail, les Prairies semblent à peine découvrir les joies des viaducs. En conséquence, les routes perpendiculaires viennent littéralement couper la voie de l’autoroute, entraînant un ralentissement de la vitesse permis (autrement fixée à 110 km à l’heure).
Il faut bien avouer que nous avons profité de ces ralentissements fréquents pour pousser un peu en accélération, dans les limites de la légalité, uniquement pour entendre ce ronron. Radio vous dites? Aucune idée, on ne l’a jamais allumé.
La route Transcanadienne dans les Prairies mérite bien sa réputation: elle est droite et sans surprise, et même si plusieurs élévateurs à grain ponctuent le chemin (le plus célèbre étant à Fleming, aux frontières des deux provinces), les attractions sont rares.
C’est le vent qui retient surtout l’attention, faisant parfois valser notre voiture par sa violence. Heureusement, même le toit baissé, on ne ressent pas trop ses affres
Il ne reste plus que deux segments, l’Alberta et la Colombie-britannique, pour compléter ce périple de CabrioCanada 150.

Haut