Le système 4Matic expliquée rapidement

Dévoilé pour la première fois sous le nom 4Matic en 1987, le système de traction intégrale de Mercedes-Benz est présent sous une forme ou une autre depuis 1907, bien qu’à cette époque, il était passablement moins évolué.

Aujourd’hui, le système 4Matic est offert de série ou en option sur la plupart des modèles Mercedes-Benz. Le constructeur allemand vante évidemment la capacité du rouage à offrir une traction améliorée sur une route glissante, mais avouons que la plupart des systèmes de traction intégrale peuvent en dire autant.

« L’un des éléments les plus intéressants du rouage intégral 4Matic est qu’il ne dispose pas d’un différentiel autobloquant traditionnel, mais plutôt de différentiel central à configuration planétaire », nous dit un représentant des ventes chez Mercedes-Benz de Sherbrooke.

En termes moins techniques, cela signifie que les freins jouent un rôle important dans la capacité du système à préserver la stabilité du véhicule. Si le système 4Matic détecte qu’une roue manque de traction, il appliquera le frein à cette roue tout en envoyant plus de puissance aux roues qui disposent de plus de traction.

Selon Mercedes-Benz, ces pulsions provenant des freins permettent d’obtenir en quelque sorte l’effet de trois différentiels. L’application des freins est contrôlée par un système informatique qui utilise des données telles que la vitesse de rotation des roues, la direction du volant et l’accélération latérale du véhicule.

Le couple est réparti entre l’essieu avant et arrière selon différentes proportions en fonction du modèle. Dans les modèles comme la Classe CLA, il sera envoyé majoritairement vers l’avant lorsque la route est sèche tandis qu’il sera divisé 50 :50 entre l’avant et l’arrière selon les besoins et les conditions routières. Dans les modèles plus sportifs provenant de chez AMG, le couple est réparti de façon à privilégier un comportement routier de propulsion alors que la majorité du couple est envoyé vers l’arrière en situation normale.